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Nos anciennes expositions

Forêts ? Forêts ! Les Musées du Luxembourg belge sortent du bois

du 24 juin 2023 au 7 janvier 2024

Deux expositions en  une à découvrir, au Musée archéologique d'Arlon et au Musée Gaspar !

Pour leur 3e exposition commune, les musées du Collectif M8 (Musées de la province de Luxembourg) ont choisi le thème de la forêt. Elle fait partie intégrante de notre histoire, en particulier en province de Luxembourg, offrant un refuge ou un havre de paix. La forêt a toujours nourri notre esprit et notre imagination, tout en fournissant une ressource matérielle importante depuis le début de l’humanité.

Au Musée archéologique d’Arlon, découvrez le dialogue des collections archéologiques, techniques, artistiques ou encore ethnographiques des musées membres du collectif. De l'estampe en linogravure à la pointe de flèche celtique en passant par une collection de boutons de chasseurs, cette exposition se veut éclectique et enrichissante

Au Musée Gaspar, les sculptures animalières de Jean Gaspar (1861-1931) se mêlent aux vues d’artistes-peintres. Parmi ceux-ci, une mise en avant des œuvres d’Emile Meyers, artiste arlonais très inspiré par notre belle nature (1907-2000).

 

Environs d'Arlon : vues de nos villages

Du 8 octobre 2022 au 4 juin 2023

Sans doute connaissez-vous Arlon, chef-lieu de province, avec ses bâtiments historiques, l'église Saint-Martin, le Belvédère de Saint-Donat ou ses vestiges romains... Mais ses villages offrent à leur tour un patrimoine riche sur le plan architectural, historique ou des traditions folkloriques.

L’exposition se base sur l’impressionnante collection de cartes postales conservée au Musée Gaspar. La mention « Environs d’Arlon » figure sur nombre d’entre elles et illustre les villages, paroisses et lieux-dits de la commune. Chapelles, fermes, moulins ou encore métiers anciens … le panorama qu’offre la carte postale sur une époque pas si lointaine est vaste ! Le support permet également de s’interroger sur l’évolution du paysage, l’urbanisation, l’amélioration des infrastructures et les grands changements du XXe siècle. Les quelques centimètres carrés de la carte postale ont beaucoup à nous apprendre !

A leurs côtés, vues d’artistes et objets de la vie quotidienne viennent compléter ce voyage dans le temps et dans nos villages, dont le patrimoine parfois méconnu, parfois en danger, mérite amplement d’être (re)découvert !

Variations sur Papier : Jean Gaspar (1861-1931), Hélène van Damme (1833-1884), Suzanne Valadon (1865-1938)

29|01|22 - 11|09|22

« Variations sur papier » est une exposition qui part d’un support simple et millénaire : le papier. Celui-ci offre aux artistes de multiples utilisations pour laisser leur créativité s’exprimer. Au travers des œuvres de trois d’entre eux, ce sont trois techniques différentes qui sont présentées dans cette exposition.

Jean Gaspar (1861-1931) comme sculpteur au génie animalier et à qui le musée est en partie dédié, a travaillé le crayon les dernières années de sa vie essentiellement, dédicaçant ceux-ci aux membres de sa famille ou à des amis. Certains dessins, plus aboutis, rendent hommage à son talent pour saisir la vivacité et le mouvement de l’animal.

Son jeune frère Charles (1871-1950) fut un grand collectionneur d’art. Dans les collections léguées à la Ville d’Arlon à son décès, se trouve la Suite de 18 planches originales de Suzanne Valadon gravées de 1895 à 1910, avec une préface et un essai de catalogue de l’œuvre gravé de- l’artiste par Claude-Roger MARX, tiré à 75 exemplaires et signées par l’artiste. Suzanne Valadon (1865-1938) est une artiste française qui a fréquenté les plus grands de Montmartre. Elle est également la première femme admise à la Société nationale des beaux-arts (1894). Perfectionniste, elle peut travailler plusieurs années ses tableaux avant de les exposer.

Enfin, c’est grâce au don de sa nièce en 1956 que nous découvrons le travail très coloré d’Hélène Vandamme. Ce sont d’extraordinaires pastels, exécutés avec délicatesse et précision, que vous pourrez admirer dans l’exposition. La fille du gouverneur de la province de Luxembourg, née en 1833 et décédée en 1884, révèle un talent de pastelliste aussi bien dans ses natures mortes que dans ses portraits.


Rétrospective Camille Lambert (1874-1964), peintre de la vertu, de la joie et de la volupté.

12|06|21 - 09|01|22

Camille-Nicolas Lambert est né à Arlon le 8 mai 1874, et suivra un enseignement artistique à Liège et à Anvers. Pendant toute sa période liégeoise, il est également inscrit aux cours de flûte et de solfège du conservatoire royal de Liège.

Sa production artistique sera, tout au long de sa carrière, importante et pluridisciplinaire. Aux côtés de ses dessins ou eaux-fortes, de nombreuses toiles au sujets variés : marines, paysages, portraits, scènes religieuses … Sa palette est colorée, son style s’apparente au postimpressionnisme et au symbolisme, mais reste classique et ne semble pas être influencé par les mouvements artistiques de son époque. Ce qui explique en partie sa présence discrète dans l’histoire de l’art.

Pourtant doué, il sera plusieurs fois candidat aux épreuves du Grand Prix belge de Rome. Il en remporte le second prix en 1898, et la Ville d’Arlon fait l’acquisition de l’œuvre intitulée « Jésus et Barrabas devant Pilate ». A Arlon, on lui connait surtout la restauration des fresques de l’église Saint-Donat, qui lui est commandée en 1911. Mais il est aussi l’auteur d’un portrait du Bourgmestre Numa Ensch-Tesch, ou du « Songe d’Ermesinde », exposé en la salle des mariages de l’hôtel de ville.

En 1920, il s’installe à Juvisy-sur-Orge, dans l’Essonne (F) où il travaille essentiellement comme professeur de dessin. On le décrit comme aimable, généreux et fantasque. Il fait aménager un petit pavillon de chasse avec jardin en atelier, qu’il lèguera à la ville de Juvisy à son décès, à la condition d’en faire une école d’art, devenue aujourd’hui « L’école et espace d’art Camille Lambert ». Il fut également sollicité pour orner de grandes fresques l’église Notre-Dame de Lourdes à Athis-Val, choisissant pour thème principal les quinze mystères du Rosaire. Ami de l’astronome Camille Flammarion, Lambert adhéra également à la Rose-Croix, et peignit pour cette société ésotérique 12 larges tableaux représentants les signes du zodiaque, ornant aujourd’hui un temple à Oceanside en Californie).

Il décède le 10 septembre 1964, frappé depuis de longs mois d’anémie cérébrale.

 


Une exposition peu « commune » !

Parcours dans les collections artistiques de la Ville d’Arlon

23|01|21 - 23|05|21

Comment la collection artistique d’une commune se constitue-t-elle au fil du temps ? Celle de la Ville d’Arlon se compose d’apports divers, par la mise en dépôt d’œuvres appartenant à l’Etat, le mécénat à l’égard d’artiste locaux, par des dons ou des legs, des cadeaux ou encore des achats. Connaitre la provenance d’une œuvre apporte souvent un éclairage supplémentaire sur son histoire. Certaines pièces sont bien connues, d’autres ont gardé le secret de leur parcours. Si elles n’ont pas de grand rapport entre elles, elles nous disent cependant quelque chose de notre patrimoine. Des portraits officiels aux faïences de Delft, en passant par des œuvres remarquables et méconnues, mais aussi les œuvres des artistes arlonais contemporains, l’exposition vous invite à un voyage quelque peu insolite dans les collections qui appartiennent à la Ville d’Arlon.

 

 

 

 


Ad maiorem Dei gloriam ! Les jésuites à Arlon (1855-2001).

26|05|20 - 03|01|21

Lors d’un voyage à Saint-Mard en 1855, le Père Provincial de la Compagnie de Jésus est frappé par la salubrité de la province de Luxembourg, et décide de fonder à Arlon une maison de formation pour les futurs novices. De l’installation des premiers novices l’année suivante, jusqu’à l’inauguration de la majestueuse église du Sacré-Cœur en 1898, l’implantation des jésuites dans le chef-lieu connut différentes étapes, retracées dans l’exposition.

Outre la fonction de formation des novices, la Maison Saint François-Xavier d’Arlon a joué un rôle social important non seulement pour la ville, mais également pour les campagnes environnantes. De nombreuses congrégations furent créées, ciblant différents types de publics pour des retraites. Mais ils créèrent également le club de football de l’Union Saint-Georges, proposèrent de nombreuses conférences scientifiques et religieuses, s’impliquèrent dans l’assistance aux pauvres par des collectes personnelles, ouvrirent une bibliothèque publique, instaurèrent un pèlerinage à Notre-Dame de Clairefontaine où ils installèrent leur maison de campagne, etc. Les grandes figures jésuites associées à l’histoire de la Maison Saint François-Xavier d’Arlon sont nombreuses : le Père Henri Goffinet, le Père Camille Joset ou le Père Théophile Hénusse.

L’exposition présente du matériel liturgique ancien, des bannières, des documents d’archives, des photos et des témoignages, qui permettront de retracer l’histoire de la Compagnie de Jésus à Arlon, ainsi que son engagement social pendant près de 150 ans.

 


Pol Gavroy (1931-1995), l'art et la manière

25|01|20 - 19|04|20

 

 

Pol Gavroy est l’un des rares artistes surréalistes du Luxembourg belge. Il est né à Arlon en 1931, et a suivi des études d’architecture à Liège et à Bruxelles. Sa passion pour le dessin, qu’il développe dès son enfance, alliée à un goût et une connaissance approfondie de la musique, s’expriment dans un univers graphique courbe et onirique. Pierre-Alain Gillet dit de lui que son « œuvre s’est nourrie de l’architecture, du culte des tracés, de la technologie (…), des croquis d’ombres et de lumières, d’esquisses, de la mathématique et de la mécanique. (…) Il veut construire l’inquiétude du Cosmos avec des formes structurées et ombrées, des volumes précis, des torsades et des engrenages ».

L’artiste musicien, chroniqueur musical à ses heures, nourrit une sensibilité profonde sur la condition humaine et sa place dans l’univers. Ses fresques monumentales au fusain et au crayon, rappellent Dali ou Chirico. Une cinquantaine d’œuvres est à découvrir dans cette rétrospective, qui parlera à l’imaginaire de chacun d’entre nous.


Chaque maison a son histoire 

04|10|19 - 05|01|20

Découlant directement du livre de Laurence Druez, Chaque maison a son histoire (Namur, 2016) qui en constitue le catalogue, cette exposition invite le visiteur à découvrir les différents types de sources permettant de retracer l’évolution d’un bien immobilier privé, de sa
conception, de son environnement, de ses affectations et de ses occupants successifs. En partenariat avec les Archives de l’État et la Ville d’Arlon, le Musée Gaspar et les Archives de l’État à Arlon vous invitent à partir à la découverte de la richesse et de la diversité
de ces documents, écrits ou figuratifs, connus et moins connus, dont certains ne sont nullement dénués de qualités esthétiques.

L’exposition s'est déployée sur deux sites : le Musée Gaspar proposait une présentation de documents relatifs à l’habitat arlonais, et les Archives de l’État d’Arlon présentaient des documents relatifs à l’habitat d’autres régions de la province de Luxembourg. Les deux volets de cette exposition étaient complémentaires. 

 


Jean Gaspar (1861-1931), le Génie animalier

02|02|19 - 15|09|19

Pour ses 15 ans, le Musée Gaspar remet à l’honneur l’artiste à qui il lui est dédié. Jean Gaspar fut un sculpteur animalier très réputé. Elève de l’anversois Jef Lambeaux, Jean Gaspar mène sa carrière à Bruxelles et y rencontre d’autres grands noms de son temps (James Ensor, Thomas Vinçotte, Jules Lagae, …). Ses animaux sauvages, inspirés de ses visites au zoo d’Anvers, feront sa réputation au-delà des frontières. Il revient également régulièrement à Arlon, aimant s’y ressourcer, chasser, et retrouver les lieux de sa jeunesse. Sa ville natale lui doit, entre autres, l’Appel de la Forêt, un cerf bramant devenu l’un des symboles de la ville.

Les œuvres présentées dans l’exposition proviennent aussi bien des collections du musée, léguées par son frère Charles, que de prêteurs particuliers ou institutionnels. Certaines seront montrées pour la première fois au public.

Autour de l’exposition, ateliers, animations et conférences apporteront, une fois de plus, un éclairage supplémentaire sur cet artiste de grand talent dont il reste tant à découvrir.

Le point d’orgue de l’exposition se tiendra lors des Journées du Patrimoine, avec une grande célébration du 15e anniversaire du musée !


Arlon chef-lieu de province, un destin entre les deux Luxembourg

05|05|18 - 06|01|19

L'Histoire d'Arlon trouve ses origines dans la plus haute Antiquité et connaît un parcours paisible.

Mais l'agglomération d'alors est appelée à connaître un destin insoupçonné : celui de chef-lieu de province. Que s'est-il passé en 1839 ?

Comment la Ville s'est-elle transformée depuis ? Un parcours dans le temps et dans la cité, pour s'interroger sur la manière dont l'homme dessine et imagine sa ville, hier, aujourd'hui et demain ...

 


 

Busleyden, Erasme & More : l’Homme au cœur de la pensée

09|02|18 - 15|04|18

 

Mais qui est Jérôme de Busleyden ? Sa vie et son œuvre sont le reflet d’une époque qui redessine l’Europe sur le plan des idées : l’Humanisme.

Diplômé de philosophie, de théologie et de droit de diverses universités italiennes, cet Arlonais, issu d’une famille aisée du duché de Luxembourg, a occupé de hautes fonctions diplomatiques qui lui ont permis de fréquenter les maisons princières d’Europe.

S’il est né à Arlon en 1470, c’est à Malines que Jérôme de Busleyden passera l’essentiel de sa vie. Il côtoie plusieurs personnalités importantes de l’époque, notamment Thomas More et Erasme, et les reçoit dans sa maison. Celle-ci est un véritable lieu de culture, abritant livres, antiquités et autres objets d’art. Lisant aussi bien le grec que le latin, il compose également de nombreuses pièces en vers et en prose, discours, épîtres…

En contact avec les maîtres de l’Université de Louvain, ce riche mécène prend soin, dans son testament, de consigner sa volonté que sa fortune soit utilisée à la fondation d’un collège à Louvain, dispensant des leçons de grec, de latin et d’hébreu. Atteint d’une violente pleurésie, il meurt à Bordeaux en 1517, à l’âge de quarante-sept ans.

L’exposition comportera des manuscrits et documents relatifs à Jérôme de Busleyden (sculpture armoriée, diplômes, manuscrits, livres, documents d’archives, …), des reproductions de portraits d’érudits et artistes ayant fréquenté Busleyden, des ouvrages anciens ayant servi à l’enseignement au Collège des Trois Langues durant l’ancien régime, un film de reconstitution en 3D du Collège des Trois Langues de Louvain, etc.


 

Les 1001 techniques de la Gravure

D'un don à l'autre

24|03|17 - 03|12|17

Inventé dans la foulée de la création de l’imprimerie, l’art de la gravure s’est rapidement développé à partir de l’Italie et de l’Europe du Nord. Au cours des siècles qui suivirent, les estampes ont rempli plusieurs fonctions : instrument de recherche et de témoignage pour les géographes, moyen de dénonciation de crimes et injustices, outil de diffusion et de descriptions scientifiques, support pour les mouvements de pensée, vecteur publicitaire, moyen d’expression de l’art, notamment populaire, etc. Les techniques de la gravure sont nombreuses et permettent d’approcher différentes formes artistiques. Grâce à la collaboration avec le Centre de la Gravure et de l’Image imprimée de La Louvière, ce ne sont pas moins de dix-huit procédés différents qui sont présentés, parmi lesquels des eaux fortes, des lithographies, des gravures au burin ou des sérigraphies. Composée quasi exclusivement de collections inédites conservées au Musée Gaspar, l’exposition est le reflet des dons, donations et autres legs dont le musée a bénéficié durant ces dernières décennies, depuis Charles Gaspar lui-même ; elle constitue donc aussi un hommage à tous ces mécènes qui œuvrent de manière désintéressée à rendre l’art accessible au plus grand nombre.


Kurth

24|06|16 - 05|03|17

Cent ans après son décès, Godefroid Kurth demeure présent dans l'espace public arlonais, avec notamment une rue portant son nom, et un buste en bronze dans la cour du Musée Archéologique. Mais l'héritage scientifique qu'il laisse à la société est bien plus conséquent, puisqu'il peut être considéré comme le père de la critique historique moderne en Belgique. Né à Arlon le 11 mai 1847 d'un père allemand, Godefroid Kurth ne commence à apprendre le français qu'en entrant à l'école primaire. Son attachement filial à la langue et à la culture germaniques lui donne l'occasion de s'inspirer des innovations allemandes en matière de pratique et d'enseignement de l'histoire, afin d'en suggérer l'exercice en Belgique. Professeur à l'Université de Liège et fervent catholique, il a souvent maille à partir avec les autorités académiques. A la fin de sa carrière universitaire, il est nommé directeur de l'Institut historique belge de Rome, où il réside désormais tous les ans, à la basse saison, jusqu'en 1914. Il vit l'invasion allemande de la Belgique comme une trahison et une terrible désillusion.

A propos de l'Allemagne, il dit qu'elle est la seule mère qui pousse ses enfants à la renier. Il emploiera les deux dernières années de sa vie à enquêter sur les exactions de guerre perpétrées par les Allemands ; cela constituera l'objet de son ouvrage publié à titre posthume après le conflit, et intitulé « Le guet-apens prussien ». Sur base de nombreux documents d'archives, l'exposition présente la singularité germanophile de l'éminent historien, son amour pour sa région d'origine que constituent Arlon et le Luxembourg, ses implications universitaire, politique et catholique, ainsi que le rapatriement de son corps à Arlon et Frassem, sous la conduite du cardinal Mercier, au lendemain de la guerre.


Charles IV : Un empereur pour quatre trônes

25|11|16 - 05|02|17

Du 25 novembre 2016 au 5 février 2017, le Musée Gaspar accueillait une exposition consacrée à « Charles IV : Empereur sur 4 trônes », en collaboration avec le Centre tchèque de Bruxelles, et l’Ambassade de la République tchèque en Belgique. L’exposition consistait en une quinzaine de panneaux présentant l’histoire de l’Empereur Charles IV, Comte de Luxembourg, Roi de Bohême et Empereur du Saint Empire romain germanique, dans le cadre du 7e centenaire de sa naissance. Bien connu des Tchèques pour être né en Bohême, l’Empereur Charles IV l’est également des Luxembourgeois, en raison de son ascendance remontant en ligne directe à la comtesse Ermesinde, sa quadrisaïeule, qui repose à la crypte de la chapelle Notre Dame du Bel Amour, à Clairefontaine. Son père, Jean l’Aveugle, repose quant à lui à la cathédrale de Luxembourg. Son frère, Wenceslas de Luxembourg, est enterré à l’abbaye d’Orval.  Eduqué dans les cultures germanique, française et italienne, Charles IV peut être considéré comme un véritable Européen. Politicien ambitieux et déterminé, il est aujourd’hui encore considéré comme l’une des figures dynastiques les plus importantes du Moyen Âge.


Une peinture murale dans le Parc Gaspar !

Durant une semaine de juillet 2017, il y a eu de l’animation au Parc Gaspar. Le mur aveugle du n° 8 de la rue des Martyrs, propriété de la Province de Luxembourg, a été nettoyé en profondeur, et les premiers traits d’une oeuvre monumentale ont été esquissé. Mais que se passe t’il ?

L’art urbain connait un essor croissant : peintures murales, street art, graffitis et bien d’autres sont devenus un mode d’expression artistique véhiculant les enjeux de la société contemporaine, exprimés dans un contexte urbain, parfois sauvagement, parfois au contraire, en étant plébiscité par la population et les autorités. 

En parallèle, la Ville d’Arlon souhaite redéfinir et affirmer son identité culturelle et touristique, comme Ville d’Art. En tant que musée communal, il est possible de rencontrer cet objectif. Ce mur longe le parc sur près de 20 m (et une hauteur au pignon de +- 12 m) et offre la « toile » idéale en plein centre-ville pour ce type de réalisation. Ce parc est situé sur l’axe « centre-ville / gare » avec beaucoup de passage, un public intergénérationnel qui fréquente le parc, proche du centre-ville, à proximité de la Place Léopold et proche du pôle d’activités via le piétonnier, proche aussi de l’office du tourisme. Aux beaux jours, il est le lieu de rassemblement de nombreux jeunes.

Le sujet de cette fresque s’inscrit dans la prolongation de la Maison Gaspar, les œuvres de Jean et de Charles, logées dans une magnifique demeure bourgeoise du 19e siècle.